Trou noir et cul de sac.

Je ne fais que passer, le temps de rien.

Le cap.




Est ce que tu dors ? Est ce que tu te reveilleras un jour ?
Ni reve, ni veille : Cela est.
Des enfants jouent, un ronflement d'avion.
Le sol raisonne, je suis vraiment trop raide. Je marche a grand pas.
Mes yeux luttent. Je tiens, j'éprouve, je sais a qui parler. Tout répond.
( Oublie, N'oublie pas, Oublie, N'oublie pas ! )
Un coup de frein. Un nuage passe. Tout change de couleur.
Surprise sans fin, horizons qui n'en finissent pas de se déplier.
Il y a toujours quelque chose plus loin...
d
e
s
e
r
t
Somptueuse histoire de gens qui ne veulent pas quitter l'adolescence, chassent les filles et boivent de la Maximotar, sur fond d'électro et d'herbe.
m
j
t
m

La premiere personne du singulier.

OU ?

En face, les yeux fixer sur toi. Comme d'habitude, abstraction de l'attraction. Des pulsions désarçonnées.

QUOI ?

Je te piste a la trace et tu me pisses a la face. Je bois la tasse, c'est dégueulasse.

ET ?

La gueule et l'angoisse. Cannabis, chanvre, marie-jeanne, opium, haschisch, stick, kif, trip, joint, pet, herbe. Je voyage. La mer pleine de merde.


Ou sommes nous sur la frise chronologique ?


Essayer, encore et encore, faire mine de tout oublier pour recommencer. Histoire de répéter la même bêtise, parce qu'on est trop idiot pour se rendre compte des choses. Ou peut être que nos jambes ne sont pas assez longues ou trop fainéantes pour nous permettre de faire, ne serais ce qu'un micro pas en arrière, pour pouvoir prendre du recul. Probablement une histoire de maturité. La maturité tant attendue. Irons nous voir Ostende ?
" Comme tu m'as manqué. "
Jour d'orage, jour de pluie, jour mauvais, une seconde pour t'enlacer et te regarder partir. Guetter le moment ou tu reviendras. Baptiste, collé, l'un contre l'autre, la main sur mon sein, et le marchand de sable passe.

S'il faut fuir, alors je fuis.



Il faut éteindre le feu au cul de Marylou. Je devais m'appeler Marylou. Gainsbourg l'a dit. J'y pense le jour et j'en rêve la nuit. Je l'ai rencontré et j'ai bien besoin de l'avoir pour me sauver du ridicule d'en être amoureuse. Le désespoir amoureux doit m'amuser dans le fond. Il faut croire. Le Dieu en qui j'ai cru m'a rendu les charmantes illusions d'une première fois. Et puis... orgie. 12/02/09 Rue malfamée, " Maintenant que t'es célibataire, tu veux bien être ma femme ? ". Les choses sont allées bien vite, bien trop vite pour moi. Et ce qu'il y a d'encombrant dans la morale, c'est que c'est toujours la morale des autres. Assumer. Pourquoi maquerelle d'ailleurs ? Solidement gainée sa putain. Je ne veux pas connaître la vérité, de toute façon je ne peux pas, ses yeux sont d'une couleur indéfinissable. Et je me bois cul sec. Je me retrouve dans un lit crasseux a faire des rêves de cons. Des cicatrices. Pleins de cicatrices. Des blessures narcissiques. Comme un besoin permanent d'affection particulière. Problèmes sérieux de fierté et d'amour propre. Sucré ou salé ? Les deux ? Bonne réponse. Jouons au jeu du cadavre exquis toute la nuit. C'était prévisible. Pourquoi ne pas passer une journée a Beauvalon ? Mais merde, tu veux ou tu veux pas ? Toujours au même stade, " Attendre l'année prochaine pour prendre un nouveau départ et se tailler une nouvelle vie ", 1 an après toujours la même rengaine. Je croyais que la traversée durerait toute une année. Une sorte de dérision amère. L'une part et l'autre reste. Sésame ouvre toi. Comme une ironie tragique. Boire fumer baiser, essayer de ne pas tomber amoureuse. Amoureuse rime avec malheureuse. Et mieux vaut ton absence que ton indifférence. J'avance les yeux fermés sans vraiment savoir ou je mets les pieds, comme sur un fil au dessus de l'eau. Pourquoi serait ce immoral. Et qui a dis qu'il fallait lutter contre ses sentiments ? Paradoxe, je fonds. " Pour être a toi, faut être a moitié fou ". Peut on obtenir ce que l'on veut rien qu'avec de la volonté ? Amazone moderne d'un sculpteur anglais. Abstraction inévitable visant tout droit mes introspections pourries qui n'intéresse personne a part moi. Une poupée qui perd l'équilibre. Me pardonneras tu mes caprices ? N'est il péché que de jeunesse ? Et je suis en train de perdre a mon jeu préféré. La loi des essuies glace, te souviens tu ? Arrête s'il te plaît, c'est affreux. Et le temps nous presse. Le temps. Une ombre qui passe sans laisser de véritable trace. Et de toute façon plus c'est fusionnel, plus c'est éphémère non ? Et pourquoi tu me vises ? Mes cheveux sont coupés et c'est mieux. Il y 'a du soleil dehors. Plus rien ne bouge, silence radio. Plus ça va, plus je m'enfonce. Black out.




La superbe.

-Échapper.
-Jamais.
-Bien aimée.
-Tant que je serais moi.
-Et que tu seras toi.
-Aussi longtemps que nous pouvons.
-Moi qui t'aime.
-Et toi qui me repousses.
-Tant que l'autre voudra fuir.
-Ça ressemble trop à la fatalité.

La ballade du mois de mai.

Les hauts murs du couloir du froid 01:42. Le réveil est lourd et glacé, je reste dans mon lit, contemplant mes ombres rêvées. J'avoue ne pas me battre et la réalité me rattrape un peu. Et elle me regarde droit dans les yeux. A faire semblant de toujours aller. L'instant. Même si elle veux toujours avoir raison, et que les autres ont tort dans le fond. Elle le sait et elle rit. Et fuir le désordre de ses sentiments. Je rougis. Dans l'ivresse tout est mieux qu'avant. Et sinon ou s'en vont les avions ? Petite garce qui ne laisse rien en surface, se cachant dans des silences comme une petite fille. Et quand je pleure je dis que je ris. J'attends les beaux jours.

L'histoire de toute une vie.




" Des marches grises, Une piscine en plastique,


Un taureau, Coton code 2278, Rue malfamée,


Interphone Dourouze, Une ancre de bateau,


Un escabeau, Une corde. Et plus rien.


28/02/09 "